En la chapelle du Chêne (1774)

Prenons un document quelconque concernant Le Chêne, un document banal, exhumé au hasard des archives, puis fixons nous pour objectif d'en faire une analyse historique : tirer, peu à peu, le fil de ce que ce document peut nous apprendre jusqu'au point de rupture !

De temps à autre, nous présenterons une nouvelle étape de ce travail de base.

Document n° 2 : Acte de mariage du 16 mai 1774, extrait du registre paroissial de Vertou (A.D.L.A.) :

Première étape, 10 septembre 2021 : transcription du document original

"Le seize mai mil sept cent soixante quatorze après la publication d'un seul ban, vue la dispense des deux autres accordée le trois du présent mois signé de la Tullaye vicaire général de ce diocèse, tant en cette paroisse le douze du présent qu'en celle de Saint Nicolas de Nantes le dimanche 8, j'ai, recteur soussigné, fiancé et ensuite épousé en la chapelle de la Sansonnière au Chêne noble homme François Guilley de la Plaunais, négociant, fils majeur de feu noble homme Étienne Guilley et de Dame Louise Anne Rousseau originaire de la paroisse de Saint Saturnin et domiciliée de celle de Saint Nicolas de Nantes d'une part, et Demoiselle Anne Élisabeth Edelin de Bel Air, fille majeure de feu noble homme Charles Edelin et de Dame Élisabeth Chiron de la Casinière originaire de la paroisse de Sainte Croix de Nantes et domiciliée sur celle-ci depuis plusieurs années d'autre part. Ont assisté à la célébration de leur mariage les parents et amis soussignés invités à la cérémonie […]"

Deuxième étape, 21 décembre 2021 : localisation de l'événement

Une fois n'est pas coutume, nous commencerons ce commentaire de document historique en nous interrogeant d'abord sur le lieu où s'est déroulé l'événement. En effet, à notre connaissance, cet endroit n'apparaît qu'une seule et unique fois dans l'ensemble des actes paroissiaux de Vertou sous l'Ancien Régime : le mariage qui nous est relaté ici a été célébré « en la chapelle de la Sansonnière au Chêne ».

Cette « chapelle de la Sansonnière » n'est pas une chapelle rurale¹ mais une chapelle domestique² attachée à la maison noble du sieur de la Sansonnière.

Plan bat Le domaine de la Sansonnière est sans doute issu d'un démembrement relativement récent du fief de la Maillardière dont faisait partie, au Moyen-Âge, toute la moitié sud du terroir villageois.

Un modeste manoir, s'apparentant plutôt à une « maison de maître », encore reconnaissable aujourd'hui, y a été construit, en bordure du village, sans doute à la même époque. Il ne faut pas imaginer un bâtiment séparé, comme à l'Ébaupin ou au Drouillet, mais plutôt une chapelle intérieure à la demeure, se résumant à une pièce, plus ou moins grande, dédiée à cette fonction ³.

Avant de poursuivre l'étude de notre document initial, on pourra profiter de l'évocation de cette chapelle pour s'accorder bientôt une petite digression sur les autres « édifices » religieux du village...

Troisième étape, 25 avril 2022 : les autres édifices religieux du village :

En dehors de la chapelle domestique de la Sansonnière et de la chapelle « mystérieuse » de 1683 (voir note 1), les seuls édifices religieux du Chêne se résument, à ma connaissance, aux trois « calvaires » implantés à ses extrémités. Chacune des trois entrées du village a en effet été marquée par une croix, qui, ensemble, auraient délimité et protégé le territoire et ses habitants. Toutefois nous ignorons à quelle époque chacune d'elles a été érigée, et, par conséquent, si elles étaient contemporaines les unes des autres...

Plaçons nous dans l'hypothèse où elles remonteraient, sous une forme ou sous une autre, au Moyen-Âge. L'entrée nord, débouchant de la Chaussée aux Moines et reliant le village à l'église paroissiale de Vertou, aurait été marquée par une croix « perchée » au sommet du coteau, à l'endroit où l'on construira, beaucoup plus tard, un moulin à vent ⁴. L'entrée sud aurait été signalée, quant à elle, par le calvaire de la Morlachère, à la limite entre les terres relevant du fief de la Barbinière et celles du Chêne, relevant ici de la Maillardière. Enfin l'entrée ouest, au carrefour des chemins conduisant aux châteaux des deux seigneurs⁵ dont relevait le village, aurait été fixée par ce qu'on appelait encore récemment la Croix du Chêne⁶.

Cette séduisante théorie nous amènerait à penser qu'il s'agit là de « croix de limites », mais notre ignorance sur les dates et les circonstances de leur construction ne nous permet en aucun cas de l'affirmer. Il pourrait tout aussi bien s'agir, pour deux d'entre elles, de « croix de carrefour » plus récentes ; la Croix du Chêne se situe en effet au carrefour des chemins de Vertou, Rezé et Les Sorinières, celle de la Morlachère à la jonction des chemins de Vertou, de Château-Thébaud et de Touffou. D'autre part, rien n'exclut que l'une ou l'autre (voire les trois !) soit tout simplement une « croix commémorative » ou encore une « croix de mission » comme on en érigea souvent jusqu'au milieu du XX^ème siècle ! Il nous faudrait, pour être plus précis, des documents qui, à ce jour, nous font malheureusement défaut ⁷...

Quatrième étape, 3 décembre 2022 : les mariés et leurs témoins :

Revenons maintenant au document qui nous occupe et, en particulier, aux acteurs et témoins de l'événement qu'il relate. Outre celle de l'abbé Treven, recteur de la paroisse de Vertou, et celle de François Evein, son vicaire, les signatures apposées au bas de l'acte de mariage nous renseignent sur les personnes présentes à la cérémonie. Toutefois, certaines d'entre elles, même lisibles, ne nous ont pas permis d'identifier précisément leurs auteurs.

Le mariage a lieu au domicile de la future épouse, Anne Élisabeth Edelin de Belair, alors âgée de 28 ans, qui est l'une des filles de Charles Edelin de la Sansonnière décédé en cette maison quelques mois auparavant ⁸. Orpheline de mère alors qu'elle n'avait pas encore 12 ans ⁹, elle ne semble assistée, du côté de sa famille, que par une sœur restée célibataire, Anne Renée, de six ans son aînée, et par un cousin germain maternel, Étienne Augustin Chiron de la Casinière ¹⁰. On note aussi la présence de quelques alliés et voisins de la famille Edelin comme l'ancien « capitaine de vaisseau de la Rivière de Nantes », Yves du Breuil, sieur de Belair, âgé de 75 ans, ou encore Marguerite Marie Le Roux de la Guérandrie ¹¹ qui réside alors à la Chaussée avec ses enfants.

Le marié est François Guilley de la Plaunais, un négociant de 34 ans, dont le père et le grand-père, tous deux dénommés Étienne, étaient établis jadis comme « marchands de draps de soie » sur la place de Nantes. Ayant déjà perdu ses père et mère, et son frère ¹², capitaine de navire, navigant sans doute sur quelque mer lointaine, le jeune époux n'est accompagné à l'autel que par deux cousins germains, François et Magdelaine Guilley.

Toutes ces familles sont proches socialement les unes des autres. Elles se situent aux limites, alors aussi floues que poreuses, de la bourgeoisie marchande, de la bourgeoisie de robe et de la petite noblesse de cloche ¹³. Elles se connaissent, se fréquentent, s'unissent et prospèrent entre leurs appartements ou leurs hôtels particuliers nantais et leurs « campagnes », souvent voisines entre-elles ¹⁴. Elles forment, en quelque sorte, « l'arrière-ban » de la haute bourgeoisie qui se livre alors à la traite négrière, au grand commerce colonial et qui arme, ou commande, la puissante flotte nantaise.

Cinquième et dernière étape : 11 février 2023 : les enfants issus de ce mariage :

De l'union, qui dura à peine quatorze ans, entre François Guilley de la Plaunais et Anne Élisabeth Edelin naquirent sept enfants. Ils ne sont pas nés à la Sansonnière, villégiature estivale de la famille, mais à leur domicile nantais « au haut de la rue du Chapeau Rouge », paroisse Saint Nicolas.

Amédée, l'aîné, naît le 20 mars 1775, Célestin Ambroise, le 31 octobre 1776, Marie Anne Sophie, le 1er novembre 1777, Elisabeth Eugénie, le 21 octobre 1778, François Benjamin, le 17 mai 1780, Marie Anne Eulalie, le 24 juillet 1781 et, enfin, une petite fille qui, ondoyée mais non nommée, meurt le jour de sa naissance, le 30 septembre 1784. La mort du père, à l'âge de 48 ans, en février 1788, met fin à cette union normalement prolifique pour l'époque. Tous ces enfants ont régulièrement passé leurs étés au Chêne en compagnie de leurs parents puis, plus tard, de leur mère restée veuve¹⁵. Deux d'entre eux, seulement, nous ont laissé quelques traces : l'aîné et le cinquième.

Commençons par le plus jeune, François Benjamin Guilley de la Plaunais. Nous savons qu'il a suivi la longue tradition du négoce drapier qui fit la réputation et la fortune de sa famille. Il épouse à Nantes, le 13 mai 1811, Marie Elisabeth Sollier de la Quilterie¹⁶, née à la Bauche-Malo en Vertou et fille d'un ancien gendarme de la Garde du Roi. De leur union naissent deux enfants, François Marie (1812-1875)¹⁷ et Marie Élisabeth (1815-1837), la seconde sans descendance. Ils demeurent 10 rue Racine, à Nantes, et « descendent » de temps à autres à la Sansonnière. François Benjamin Guilley semble même vouloir « s'enraciner » au Chêne en achetant le coteau, par adjudication, à la commune de Vertou, le 12 août 1813, pour 682,29 Francs.

Toutefois, pour des raisons qui nous échappent, peut-être liées à un besoin pressant d'argent ou à une mésentente familiale, le frère aîné de François Benjamin, Amédée, propriétaire en titre, vend la Sansonnière le 16 février 1817 à un entrepreneur de bains nantais, Pierre Samuel Steiner¹⁸ pour la somme de 15000 Francs. Dans la foulée, le 5 avril de la même année, le coteau est également revendu, par adjudication, à un syndicat des habitants¹⁹ du Chêne qui s'est constitué à cette fin.

Que savons-nous maintenant d'Amédée, ce fils aîné qui met ainsi un terme à la présence presque centenaire de sa famille au Chêne ? Il a 13 ans à la mort de son père et 14 ans quand la Révolution éclate. Il s'engage à 16 ans comme volontaire dans la Légion nantaise. En 1794, il quitte Nantes pour se présenter au concours d'entrée à l'École Polytechnique²⁰ qui vient tout juste d'ouvrir ses portes. Reçu, il y passe deux années avant de poursuivre sa formation, à partir de 1796, à l'École d'Application de Metz dont il sort major de promotion. Ayant opté pour le Génie, le jeune officier est bientôt envoyé à l'Armée gallo-batave dans le nord de la Hollande. Il y restera plusieurs années. En 1809, le jeune commandant Guilley est envoyé en Zélande pour diriger les grands travaux de Breskens et la défense de Flessingue après le désastre causé par l'expédition anglaise de John Pitt. L'année suivante, il rencontre Napoléon venu visiter les bouches de l'Escaut. À cette occasion, l'Empereur le fait chevalier de la Légion d'Honneur²¹. C'est vraisemblablement à cette même époque qu'il rencontre et épouse Marie Prooper, une Hollandaise originaire de Dussen.

Après la chute de l'Empire et une courte mise à pied, Amédée Guilley est bientôt rappelé pour commander le génie à Belle-Île-en-Mer puis à Lorient et à Nantes. Promu lieutenant-colonel en 1828 puis colonel en 1833, il termine sa longue carrière à Brest comme « directeur des fortifications ». En 1835, il prend sa retraite et se retire à Nantes où il élit domicile rue de Gigant. Toutefois, dans ses vieux jours, la nostalgie de l'enfance, ou l'attrait des bords de Sèvre, le ramène de temps à autres au Chêne. Chez qui descend-il maintenant que la Sansonnière ne lui appartient plus ? Combien de temps séjourne-t-il au village ? Nous l'ignorons.

Veuf depuis 1842, notre « Chênois d'honneur », et de cœur, s'éteint à Nantes le 23 décembre 1848 à l'âge de 73 ans. Il est inhumé aux côtés de son épouse au cimetière Miséricorde dans une tombe encore visible aujourd'hui.

NOTES :

1 – Elle aurait été pourtant bien utile lors des périodes de crue hivernale ! La chaussée aux moines, alors rendue impraticable, privait les Chênois de messe dominicale et d'accès aux sacrements... Toutefois, il semble, d'après le procès-verbal d'une visite canonique effectuée dans la paroisse, en 1683, par le grand archidiacre du diocèse, et rapporté par le Chanoine Jarnoux en 1968 dans son ouvrage Vertou, quinze siècles d'histoire, qu'une telle chapelle ait existé au Chêne, sans que nous en connaissions ni la localisation précise ni la durée d'existence : « Nous trouvons dans cette chapelle une fondation faite par l'écuyer René de Moucheron et « damoiselle Renée Rivière » sa femme. Ils ont légué une saussaie située sur les bords de la Sèvre (peut-être la Saulzaie actuelle), valant environ 25 livres, pour assurer une messe tous les vendredis. Ce bénéfice est possédé en 1683 par messire Charles Hardouineau, prieur de Saint Pierre, qui fait dire les messes par messire Bernard, ancien curé de Sucé ».

2 – Vertou ne manque pas, avant la Révolution, de chapelles domestiques ; citons, entre autres, celles de l'Ébaupin, du Drouillet, de la Bauche-Malo, de la Bareille, de la Frémoire, de la Bastière, de la Nicollière...

3 – Pour preuve cet extrait d'un acte notarié datant de mars 1817 qui aurait immanquablement noter l'existence d'une chapelle distincte des autres bâtiments : « Le domaine de la Sansonnière contient une maison de maître, cour, pressoir avec ses ustensiles, cellier, granges, écurie, buanderie, logement du jardinier, haut et bas jardins, verger, pièce d'eau »...

4 - Un acte de propriété du coteau du Chêne, dressé le 5 avril 1817 en présence de François Nouazé, maire de Vertou.

5 – Le village et les terres du Chêne dépendaient de deux seigneurs rezéens : la moitié nord du seigneur des Pallets, dont le château devait se situer aux alentours de l'actuelle mairie de Rezé, la moitié sud du seigneur de la Maillardière, aujourd'hui sur la commune des Sorinières. Les actuelles route des Sorinières, place du Chêne et rue Auguste Garnier correspondent à peu près à l'ancienne limite féodale.

6 - La Croix du Chêne se situait au niveau du numéro 70 de la Route des Sorinières. Cette modeste croix en fer forgé, fixée sur un petit socle maçonné, était jadis entourée de haies sur trois côtés comme on peut le deviner sur une photo aérienne de 1949. Détruite vers la fin des années 1970 dans l'indifférence générale, il ne reste plus d'elle aujourd'hui qu'une bien modeste trace toponymique : l'arrêt La Croix de la ligne 97 de la TAN...

7 – Si vous disposez d'indices, d'informations, ou de pistes de recherche, n'hésitez pas à me contacter !

8 – Charles Edelin de la Sansonnière, négociant, né le 14 mai 1699 en la paroisse Saint Saturnin de Nantes, est décédé au Chêne le 28 septembre 1773. Il ne doit pas être confondu avec son parent Charles Edelin de la Praudière, échevin et sous-maire de Nantes à la même époque.

9 – Élisabeth Chiron de la Casinière est décédée à Nantes, paroisse Sainte Croix, en 1757, à l'âge de 56 ans. Elle était la fille de Joseph Chiron, sieur de la Casinière, conseiller-auditeur à la Chambre des Comptes de Bretagne.

10 – Comme sur son propre acte de mariage, en la paroisse Sainte Croix de Nantes, le 27 août 1776, il signe e:a:Chiron de la Casinière.

11 – Veuve de Pierre Célestin Denis, sieur de la Guérandrie (1739-1767), mort à 28 ans, petit-fils par sa mère de Julien Leroy dont la noyade, à la Chaussée, défraya la chronique en 1728.

12 – Étienne Louis Robert Guilley de la Plaunais (1735-1779) épousera quelques mois plus tard Françoise Anne Vatar, l'unique fille du libraire et imprimeur du Roi, Joseph Vatar. François et Anne Élisabeth assisteront d'ailleurs à cette cérémonie dans la petite église Saint Denis de Nantes (aujourd'hui disparue) et signeront l'acte de mariage comme témoins.

13 – La « bourgeoisie de robe » désigne les roturiers qui occupaient des postes de fonctionnaires dans le domaine de la justice ou des finances tandis que la « noblesse de cloche » rassemble les bourgeois anoblis par une fonction municipale (maire, sous-maire, échevins).

14 – Les terres de la Sansonnière, dans la paroisse de Vertou, de la Casinière et de la Plaunais, dans celle de Haute-Goulaine, se situent à moins de deux lieues les unes des autres.

15 – Anne Élisabeth Édelin veuve Guilley ne se remariera pas. Elle mourra le 3 mai 1834, âgée de 88 ans, à la Maison de la Providence, « rue des Orphelins » (actuelle rue Gaston Turpin), à Nantes.

16 – Sa marraine et tante par alliance, Élisabeth Édelin de la Praudière, épouse de Jean-Robert Desloges, est également cousine issue de germain de son mari, François Benjamin. On remarquera, par ailleurs, la faible distance (une demi-lieue) entre le Chêne d'une part, la Quilterie et la Bauche-Malo d'autre part...

17 – Ce petit-fils de François et d'Anne-Élisabeth épouse Amélie Jary (1815-1880) à Nantes en 1839, avant de s'installer à la Grustière, en Nozay. De leur union naîtra Marie François Albert Guilley (1842-1895) dont un seul enfant atteindra l'âge adulte, Jean Marie Guilley (1888-1918). Ce dernier aura trois enfants : Élisabeth en 1911, Yvan en 1916 et Jeanine en 1918. Après sa mort prématurée, sa veuve, Maria Martin (1888-1983), et leurs trois enfants semblent avoir quitté Nozay pour Bordeaux.

18 – Né en 1780 à Zollikofen, près de Berne, ce citoyen suisse s'installe à Nantes comme « imprimeur d'indiennes » avant d'y développer une entreprise de bains publics sur bateaux. Il meurt en 1862, rue Saint Jacques.

19 – Constitué de 44 acquéreurs dont 38 habitants du Chêne parmi lesquels le tout nouveau propriétaire de la Sansonnière, Pierre Samuel Steiner .

20 – À sa fondation, elle s'appelle « École centrale des Travaux Publics » ; elle ne prend le nom d'École Polytechnique qu'en 1795.

21 – Amédée Guilley sera promu Officier de la Légion d'Honneur en 1814 et, Restauration oblige, Chevalier de Saint Louis quelques années plus tard...

SOURCES :

Fonds Freslon, registres paroissiaux de Vertou et registres d'État-Civil de Nozay, répertoire des minutes notariales de Maître Dauphin de Nantes (Archives Départementales de Loire-Atlantique).

Registres paroissiaux de Saint Nicolas et registres d'État-Civil de Nantes (Archives Municipales de Nantes).

Recherches inédites de M. Jean-Claude Datin sur Pierre Samuel Steiner.

Biographie bretonne, de Prosper Jean Levot, 1852, à propos d'Amédée Guilley.

Le coteau du Chêne, article de Patrick Ameline, Regards sur Vertou, n°7, 2003.