Un blason pour Le Chêne
( © P. AMELINE Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur )
Au cours de l'histoire, le village du Chêne n'a jamais eu de blason. Ni seigneurie, ni paroisse, ni commune, sa situation de dépendance vis-à-vis de Rezé (seigneuries des Pallets ou de La Maillardière) et de Vertou (prévôté bénédictine, puis commune après 1789) explique cette absence.
S'il fallait aujourd'hui, pour illustrer sa singularité, lui en dessiner un, le bon sens irait sans aucun doute vers des « armes parlantes » : quoi de plus évocateur, en effet, qu'un « chêne » ? Il suffirait ensuite de lui ajouter une figure et une pièce significatives qui permettraient de le distinguer des localités homonymes, l'une renvoyant à l'histoire et à son appartenance à la Bretagne, l'autre à la géographie et à sa situation éminente au bord de la Sèvre.
Quand aux « métaux » et aux « émaux », rien ne nous contraindrait en dehors des règles héraldiques. Quelles pourraient donc être les couleurs du blason du Chêne ? Le seul antécédent dont on pourrait s'inspirer est à la fois bien modeste et bien récent, mais il a toutefois le mérite d'exister : il s'agit des couleurs adoptées par les footballeurs de l'Union Sportive Ouvrière du Chêne en 1931, le jaune et le noir, couleurs que reprendront ensuite, pendant plusieurs décennies, les sportifs vertaviens du F.C.V. et du B.C.V..
Voici donc le blasonnement que je propose :
D'or à un chêne arraché, feuillé de sable et englandé du champ, le tronc chargé d'une moucheture d'hermine bordée d'argent, le tout sur une terrasse burelée ondée des deux, mouvante de la pointe.
( © P. AMELINE Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur )
Mis en ligne le 4 septembre 2019
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